Formation nivologie et sauvetage.

Formation au secours en avalanche :

Devenir acteur de sa sécurité et de celle des autres.
La pratique des activités hivernales en montagne, telles que le ski de randonnée, le hors-piste, ou les raquettes, offre des expériences inoubliables. Cependant, elle expose également à des risques, dont le danger d'avalanche.

Pour tout pratiquant, la formation au secours en avalanche n'est pas une option, mais une nécessité vitale.
Ces formations, visent à transformer le pratiquant en secouriste autonome, capable de réagir efficacement et méthodiquement en cas d'accident.

Contenu essentiel de la formation :

• Prévention et gestion du risque :

- Apprendre à lire et interpréter le BERA (Bulletin d'Estimation du Risque d'Avalanche),

- démystifier la nivologie  en abordant avec un langage simple et clair la métamorphose, la transformation et l'évolution et de la neige,

- analyser le terrain à partir d'applications telles qu'Iphigénie ou Géoportail,

- prendre des décisions éclairées grâce à des outils tels que la méthode 3x3", DCMR (Danger, Conséquences, Mesures  et Risque), la démarche CRISTAL, 

- préparer collectivement la sortie assistés de la  CSV (cartographie systémique des vigilances), 

- utiliser des outils d'aide à la décision tels que Skiturenguru ou Yéti.  

• Maîtrise du matériel de sécurité : L'utilisation du DVA (Détecteur de Victimes d'Avalanche), de la sonde et de la pelle est au cœur de l'apprentissage. La formation insiste sur la rapidité et la précision de la recherche (phase émission/recherche, recherche fine en croix, sondage) mais aussi grâce à un exercice pratique sur la phase cruciale du pelletage.

• Techniques de sauvetage : Les exercices pratiques, souvent en situation simulée réelle, permettent de s'entraîner à la recherche simple (une victime) ou multiple. Les  techniques de sondage et de pelletage efficaces sont  cruciales pour dégager rapidement l'enseveli.

• Organisation des secours et premiers gestes : Définir la conduite à tenir, organiser le groupe (répartition des rôles, désignation d'un leader), alerter les secours professionnels (appel d'urgence avec les informations clés : localisation, nombre de victimes, etc.) et prodiguer les premiers gestes de secours à la victime dégagée en attendant l'arrivée des professionnels.

L'enjeu du temps 

Au fil des 20 dernières années, le temps d’enfouissement des personnes ensevelies localisées par des camarades s’est réduit de 15 à 10 minutes.

Sachant que ces cinq minutes gagnées s’avèrent décisives pour les chances de survie, le taux de survivants a bondi de 60 à 72 %.

La mortalité a donc reculé de près d’un tiers.

Les victimes localisées par les secours organisés ont aussi été dégagées nettement plus vite (60 minutes au lieu de 105). Mais comme la courbe de survie dans cette phase du sauvetage est quasi horizontale, le taux de survie n’a évolué que de 25 à 28 %. 
Malgré des progrès massifs, chaque enfouissement sous une avalanche est potentiellement mortel.

Par conséquent, la prévention des accidents continue à jouer un rôle prépondérant. Les données montrent que, pour sauver les personnes ensevelies, le sauvetage par les camarades et par les secours organisés doit aller de pair.